72 - Asnières-sur-Vègre - Sarthe

Asnières-sur-Vègre, c'est l'un des plus beaux villages de la Sarthe. comme de nombreux villages, il apparaît au début du Moyen âge.

Les habitants sont les ~ les Asnièrois, Asnièroises ~

L'histoire du village est étroitement liée à l'Église du Maine. C'est à Saint Thuribe que l'on attribue la fondation de la paroisse d'Asnières, parmi les quarante premières du Maine. Alain, seigneur de Sablé, serait le donateur de cette terre à l'évêché du Mans au VIe siècle, et Francon, évêque du Mans, aurait confié Asnières au Chapitre cathédral qu'il venait de constituer.

Ce sont eux qui agrandissent la modeste église du XIe siècle en bâtissant le chœur à la fin du XIIIe siècle, qui font recouvrir ses murs de peintures murales, qui font bâtir le manoir de la Cour.

De nombreux fiefs dépendaient de la seigneurie d'Asnières, Les manoirs et châteaux (les Claies, la Brisardière, Moulinvieux).

- Le Vieux Pont, de style roman, a été reconstruit en 1806, enjambant l’un des méandres de la Vègre.

- L'Eglise, édifiée au milieu du XIe siècle, la nef demeure la partie la plus ancienne du village. A l’intérieur, un ensemble de peintures murales médiévales. Exécutées entre les XIIe et XVIe siècles.

- Le Manoir de la Cour, il s'agit d'une imposante bâtisse rectangulaire s'élevant sur deux étages et recouverte d'un toit à long pans. De style très épuré, comme il était d'usage à l'époque médiévale, l'édifice ne comporte que peu d'ouvertures, et laisse encore apparaitre quelques éléments défensifs. Sa façade principale est sublimée par une haute tour ronde, probablement une tourelle d'escalier, hors d'œuvre, recouverte d'un magnifique toit en poivrière. La tour est accessible par une petite porte depuis la cours et ne comporte pas non plus d'ouvertures.

- Le Pavillon avec sa tourelle, cette maison, marchande depuis son origine, a été remaniée au XVIIe siècle comme en témoigne la construction en pavillon très caractéristique.

- La Fontaine Saint-Aldric qui a été transformée en lavoir au XIXe siècle.

L'église Saint-Hilaire, édifiée au milieu du XIe siècle, la nef romane et le chœur roman ont été construits vers le milieu du XIe siècle tandis que le clocher date du XIIe siècle, à l’intérieur, un ensemble de peintures murales mises à jour en 1950.

La tour n'a pas d'accès à l'extérieur. Peut être une tour de guet, depuis les fenêtres situées à son sommet, on pouvait surveiller le gué, puis le pont sur la Vègre.

Les peintures du 13è siècle seraient venues compléter ou recouvrir des peintures de la fin du 11è dont un vestige représente une Vierge à l'Enfant.

- L'Adoration des Mages. La Vierge tient dans sa main droite une partie des présents apportés par les mages.

- La fuite en Egypte : trois soldats dont un revêtu d'un haubert jaune.

- Les rois mages.

L'édifice et ses peintures murales sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 27 juillet 1979.

Le Manoir de la Cour, il s'agit d'une imposante bâtisse rectangulaire s'élevant sur deux étages et recouverte d'un toit à long pans. De style très épuré, comme il était d'usage à l'époque médiévale, l'édifice ne comporte que peu d'ouvertures, et laisse encore apparaitre quelques éléments défensifs. Sa façade principale est sublimée par une haute tour ronde, probablement une tourelle d'escalier, recouverte d'un magnifique toit en poivrière. La tour est accessible par une petite porte depuis la cours et ne comporte pas non plus d'ouvertures.

L'édifice aura au cours des âges de nombreuses vocations. Si celle-ci est au départ religieuse, il servira ensuite de cour de justice, il est aujourd'hui couramment nommé : Le Temple, nom de la rue dans lequel il se trouve.

La Fontaine Saint-Aldric qui a été transformée en lavoir au XIXe siècle. Les maisons de la rue du Lavoir témoignent de cette époque.